Description
Après leur rupture, Marie d’Agoult et Franz Liszt ont décidé de ne plus jamais se revoir.
Les trois enfants qu’ils ont eus, Blandine, Cosima et Daniel, sont confiés à leur mère.
Marie est dépressive, elle se remet mal de son échec amoureux et, après le scandale de son
union avec Franz, elle n’est plus vraiment admise dans le Tout-Paris.
Franz, de son côté, erre en Europe et s’installe quelque temps à Kiev.
C’est là qu’il rencontre la princesse Carolyne de Sayn-Wittgenstein.
Incapable de résister au désir d’une femme, Liszt en fait sa maîtresse.
La princesse Carolyne, jalouse de Marie d’Agoult, pousse son amant à soustraire à leur mère ses enfants pour les confier à une gouvernante.
Mais Cosima ne l’entend pas ainsi.
Révoltée par la faiblesse de son père, elle compte bien mener sa vie comme bon lui semble.
Faute d’amour exaltant, la jeune fille se résigne à un mariage de raison avec le baron Hans von Bülow, un ancien élève de son père devenu le chef d’orchestre attitré de Richard Wagner qu’il suit dans tous ses voyages.
Un jour, alors que Cosima, son mari et Wagner séjournent chez Louis II de Bavière, qui a une admiration mystique pour l’auteur de Tannhaüser, elle se sent comme aimantée par le génie du compositeur.
Après un divorce retentissant, elle devient Cosima Wagner et l’aimera jusqu’à sa mort.
Ici s’achève la dernière partie de cette Symphonie du destin, orchestrée par Liszt et Wagner et interprétée par ces inoubliables héroïnes que furent Élisabeth Antonia, Marie d’Agoult et Cosima Wagner.