Description
Daniel Margot a été le conseiller personnel de Jean-Pascal Delamuraz pendant 15 ans.
Dans ce livre, il retrace avant tout les aspects humains et le formidable engagement du magistrat.
Les discours, les actions et les prises de position de JPD sont encore dans les mémoires.
Mais ce qui fonde son oeuvre politique, c’est la démarche à la fois visionnaire et très pragmatique de JPD.
D’où l’intérêt de rappeler le contexte de ses interventions, la manière dont il se saisissait de l’ambiance du moment pour faire passer certaines idées, pour faire admettre certaines réalités.
Car Delamuraz possédait un immense pouvoir de séduction, qu’il tirait de son charisme comme de ses propres convictions.
Il était également doué d’une intuition presque jamais prise en défaut.
Cet ouvrage cerne d’abord la personnalité de ce véritable phénomène de la scène politique suisse, l’homme dans sa complexité profonde et dans sa simplicité immédiate.
Car il était autant un homme de réflexions que de rencontres, à l’aise en rhétorique comme en relations publiques, et fidèle en amitié.
Ce livre va aussi à la découverte du magistrat, à la fois chef d’une administration mammouth et membre d’un collège gouvernemental, ou encore du ministre voyageur conquérant, et enfin du défenseur meurtri d’une cause qui lui tenait à coeur : Le rattachement de son pays à l’Europe en devenir.
L’auteur évoque aussi l’oeuvre de l’ancien syndic de Lausanne et son bref passage au Conseil d’Etat vaudois.
Des documents inédits enrichissent cette contribution à l’histoire.
Des questions importantes et audacieuses aussi, que personne n’a jamais vraiment osé poser : JPD était-il démagogue?
Comptera-t-il parmi les grands conseillers fédéraux de l’histoire ?
Était-il un magistrat heureux ?
Son humour n’était-il qu’une manière de pirouette ?
Muni d’une vaste documentation accumulée pendant plus d’une décennie, Daniel Margot répond à toutes ces questions avec le plus d’objectivité et de recul possibles.
Il en résulte un portrait attachant mais non dépourvu d’interrogations ou de perplexité, en un témoignage sincère à un politicien d’exception.
L’auteur fut journaliste en qualité de correspondant parlementaire de 1963 à 1973.
Puis, il fut appelé auprès du directeur général de la SSR comme assistant personnel.
Au bout de sept ans et lorsqu’il passa du département fédéral des finances au département militaire fédéral, le conseiller fédéral Georges-André Chevallaz en fit son conseiller personnel et chef de l’information.
A son départ, il poursuivit ses fonctions auprès du nouveau conseiller fédéral vaudois Jean-Pascal Delamuraz avec qui il collabora étroitement jusqu’à son départ.
